Devant l’ampleur des attentes sociales (réelles et symboliques) auxquelles est confronté le système éducatif marocain (enseignement de qualité, promotion sociale, intégration au marché de l’emploi…), les différents discours politiques de la réforme ont tendance à se construire/reconstruire à travers la mise à mal des logiques bureaucratiques de l’administration éducative. Toutefois, au-delà même du champ éducatif, c’est tout le système de l’administration publique qui est souvent décrié comme bureaucratique (dans une acception péjorative) pléthorique, budgétivore et paralysant. En témoignent les différents rapports d’évaluation de la fonction publique lesquels appellent de leurs vœux à l’urgente nécessité d’inscrire le fonctionnariat dans une logique de gestion par performance et par résultats. L’enjeu est donc de taille pour un appareil bureaucratico-administratif qui compte plus de 860 000 fonctionnaires dont 53,6 % travaillent dans le secteur de l’éducation et de la formation. La présente communication propose de réfléchir sur les mutations actuelles et enjeux futurs du management et de la gouvernance du système éducatif marocain. Il s’agit d’élaborer une carte d’acteurs capable d’aider à appréhender le système d’action, les rôles, les stratégies et les enjeux institutionnels. Pour ce faire, nous proposons une discussion sur le « découplage de logique d’action » entre perspective bureaucratique et perspective professionnelle.

Vous pouvez en savoir plus sur ce travail que j’ai fait en collaboration avec mon collègue Youssef Nait Bellaid de l’Université Mohammed V de Rabat en cliquant ici.

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